BLOC 6 UE Ouverture

Il s’agit d’une formation complémentaire et pluridisciplinaire destinée aux étudiants de L2. Cette UE d’ouverture rassemble 3 cours par semestre. Elle est destinée à toutes celles et tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les enjeux à vif du monde contemporain par une plongée dans le temps long, tout en multipliant les outils des sciences sociales, politiques et juridiques.  Elle intéressera notamment les étudiantes et étudiants qui envisagent d’intégrer la licence Histoire parcours Approches du monde contemporain et celles et ceux qui souhaitent préparer à terme les concours des IEP et des écoles de journalisme.

Au premier semestre, la question d’histoire contemporaine proposera un regard global sur la question du genre en Europe et aux Etats-Unis (XIXè-XXès), tandis que l’histoire de la pensée politique sera consacré à un thème semestriel choisi avec les étudiants (ex: le peuple, l’utopie, les communs…) à partir de l’étude d’oeuvres fondatrices envisagées depuis l’Antiquité jusqu’aux relectures les plus contemporaines. Enfin, un cours d’initiation à la philosophie politique complétera la formation. 

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Ce cours a pour objectif de proposer aux étudiants une initiation aux grandes périodes historiques : antique, médiévale, moderne et contemporaine. Il ne prendra pas la forme d’une chronologie commentée, mais s’efforcera au contraire de faire découvrir des moments civilisationnels. Par là même, il rendra l’étudiant sensible aux enjeux de l’écriture de l’histoire et plus familier des différentes sources émanant du passé (écrits, images, objets…) qui la rendent possible.

Le cours est constitué de deux modules obligatoires : histoire ancienne et histoire médiévale. L'évaluation est commune en contrôle terminal.

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Cette UE d’ouverture, disponible sur les trois années de Licence, propose un enseignement mettant en valeur quelques caractéristiques majeures de la vie et de l’organisation des sociétés humaines. Il se décline sur les quatre grandes périodes de l’histoire et propose de réfléchir à ces phénomènes à diverses échelles géographiques.

Cet enseignement propose, au-delà d’un simple examen des grands systèmes politiques qui ont organisé la vie des sociétés humaines, de réfléchir à la manière dont la politique imprègne la vie sociale, dont les expériences du passé ont pu nourrir la réflexion politique des périodes ultérieures et fournir un cadre de références et de pratiques aux différents acteurs de la vie politique, peuples et dirigeants.

En histoire ancienne, par exemple, la religion et le pouvoir romain seront abordés. L’ambition est d’abord de mieux faire comprendre l’écart qui existe entre la religiosité antique et les religiosités contemporaines : à ce titre, ce cours relève avant tout de l’histoire des religions. Pour développer ces idées, on se servira de l’exemple de l’intrication entre la religion et la politique : là où nous voyons deux sphères qu’on imagine aujourd’hui distinctes, les Anciens n’imaginait pas un politique sans la religion ni une religion qui n’aurait pas en même temps été politique. Le cours s’adresse à tous les publics et ne demande pas de connaissances préalables particulières ; il est construit à partir d’une série d’exemples précis qui seront analysés et décortiqués en séance.  

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Cet enseignement est composé de deux enseignements.

La définition de la ville et de ses enjeux actuels constituent l’un des objectifs majeurs du cours de géographie urbaine. Ce cours tente d’analyser les différents facteurs géographiques qui expliquent la formation, la croissance et le déclin des villes. Il s’intéressera ensuite à l’agglomération d’un point de vue dynamique et tentera de montrer comment elle s’organise, tant sur le plan de sa composition socio-spatiale que de ses mobilités et de son plan d’aménagement. Enfin, le cours s’intéressera à la question de l’étalement urbain qui pose de manière sous-jacente celle de la ville durable.

Le second enseignement porte sur une partie du monde, variable d’une année sur l’autre (Amérique du Nord, Asie orientale, Amérique du Sud, Russie…) et s’attache à fournir aux étudiants des exemples d’organisations de l’espace géographique différentes de celles qu’ils connaissent. Une part est donnée à l’approche culturelle des territoires examinés, et des cas précis d’aménagement de l’espace sont analysés, à des échelles variées (par ex : selon les années : grands espaces de l’Ouest américain, delta de la Rivière des Perles, fronts pionniers du soja au Brésil, Transsibérien..).

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CETTE UE D'OUVERTURE SERA MODIFIEE A LA RENTREE 2024, S'ASSURER AUPRES DU SECRETARIAT DE PSYCHOLOGIE QU'ELLE EST BIEN PROPOSEE.

Que veut dire aujourd’hui la « folie », ou la « maladie mentale » ? Comment accueille-t-on les personnes souffrant de troubles psychiques ? En quoi la façon dont on les considère, dont on les traite et dont on les écoute témoigne-t-elle, comme le disait Lucien Bonnafé, du « degré de civilisation » d’une société donnée ? Ce cours aura pour but d’éveiller les étudiants à l’humanisme et à l’importance de considérations politiques, anthropologiques et culturelles s’agissant de la vie des Hommes dans la Cité, en prenant l’exemple du soin en psychiatrie et de deux de ses courants les plus critiques : la psychothérapie institutionnelle et l’ethnopsychiatrie.

Le cours plongera les étudiants dans les œuvres de personnages fondateurs, à la portée tant interdisciplinaire qu’actuelle. Nous souhaitons, par le biais de cette réflexion humaine et éthique sur les conditions d’accueil de la maladie mentale, contribuer à en arrondir les contours et déstigmatiser ceux et celles qui souffrent d’une expérience humaine particulière, leur « aliénation psychopathologique », dont la souffrance peut être redoublée par le regard collectif sur leurs troubles – l’« aliénation sociale » - et leur culture.

La première moitié du cours détaillera les progrès faits dans le champ du soin durant la réforme psychiatrique française post-seconde guerre mondiale. Les étudiants seront amenés à réfléchir à l’exclusion des malades et l’organisation de leurs lieux d’accueil, aux rapports possibles de ces lieux avec la société dite « normale », à partir de la pensée d’auteurs psychiatres comme Lucien Bonnafé, Georges Daumézon, Jean Oury et Félix Guattari. Seront mises en avant les racines communistes, psychanalytiques et sociologiques des deux grands courants étudiés : désaliénisme et psychothérapie institutionnelle, au moyen de textes et d’extraits de documentaires.

La deuxième moitié du cours portera sur les fondements épistémologiques et idéologiques de l’ethnopsychiatrie, ses liens avec l’histoire coloniale, ses dérives idéologiques, politiques actuelles et les tentatives contemporaines pour la débarrasser des restes de l’entreprise coloniale. A partir des variantes comme la psychiatrie transculturelle ou les nouveaux dispositifs transculturels, le concept de culture fera l’objet de critiques permettant de retracer l’histoire de ce concept et de dégager des invariants et des spécificités selon les univers culturels. Parmi les auteurs étudiés : Parmi les auteurs étudiés : Louis Price Mars, Georges Devereux, Tobie Nathan, Frantz Fanon, Henri Ellenberger, Didier Fassin, Denis Cuche

Cette UE n’est pas accessible aux étudiants de psychologie

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UE SUSPENDUE POUR L'ANNEE 2024/2025

Cette UE interdisciplinaire est destinée à ouvrir les étudiants aux réflexions actuelles sur le patrimoine et sa mise en valeur dans la société contemporaine et sur les sociétés des mondes anciens et leurs expressions artistiques à travers l’archéologie et l’histoire de l’art.

Cette UE constitue un support concret pour connaître les fondements de l’archéologie et l’histoire de l’art, et enseigner l’histoire des arts au collège et au lycée, et pour préparer les concours de la fonction publique liés au patrimoine, et se présenter aux examens d’aptitudes aux emplois de guides conférenciers.

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Les sciences humaines et sociales sont trop souvent victimes de découpages disciplinaires abusifs, qui font perdre de vue l’unité profonde d’une démarche de compréhension globale des sociétés.

Cette UE voudrait montrer, à partir de thématiques choisies, la fécondité des rencontres méthodologiques et du comparatisme. Rassemblant des intervenants venus de l’anthropologie, de la sociologie, de la psychologie, de l’histoire, elle fera, avec rigueur et inventivité, voyager entre questions et approches et invitera à ce que l’Université peut offrir de meilleur : le dépaysement intellectuel.

Thèmes du semestre :

Genre et sexualités (A. Fossier, 12 h)

Le genre, qui désigne l’identité sexuée d’un individu résultant de processus socio-culturels, est devenu, en sciences humaines, une catégorie d’analyse à la fois descriptive et explicative, incontournable. Il n’est plus possible pour les historien.nes d’ignorer cette dimension essentielle des rapports sociaux, entre hommes et femmes notamment, mais aussi entre personnes du même sexe. On examinera plus particulièrement, dans ce cours, la place de la sexualité dans l’histoire du patriarcat en Occident.

Le populaire, objet des SHS (V. Chambarlhac, 6 h).

Que désigne l’épithète populaire, si ce n’est l’apposition d’une forme de distinction, sinon de clôture à l’intérieur d’un espace social et / ou politique, intellectuel, plus vaste – au hasard, les bibliothèques, le théâtre, l’histoire, l’art, le patrimoine, la littérature – jusqu’aux interrogations sur la culture populaire trop souvent rabattue sur la culture du pauvre Pour les historiens, notamment, le débat s’est noué à l’orée de la décennie 1970, autour de l’histoire du livre et de la lecture, voie d’accès au populaire. Depuis l’épistémologie qui pourrait s’appliquer à cette adjectivation demeure marginale, si ce n’est dans les dernières livraisons de revues historiques interrogeant l’histoire populaire comme genre.

La vie des affects (JC Marcel, 6 h)

On examinera, dans ce cours, à l’aide d’exemples empruntés notamment aux sociétés archaïques, en quoi les émotions et leur expression ont un cadre social. C’est, en effet, « la société » qui nous dit quand, comment, avec quelle intensité, exprimer tel ou tel sentiment (par ex. le deuil, la crainte et le respect face à sa belle-mère…)

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Langues possibles :

Initiation en allemand, italien, russe ou tchèque

Approfondissement en allemand, italien ou russe.

Ces UE d'ouverture doivent faire l'objet d'une candidature auprès des secrétariats (informations à la rentrée).

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